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11/14/2006

Société : Etre geisha en 2006



Du VIIIe siècle a 2006, la
profession de geisha a évolué mais reste partie intégrante de la culture nipponne. Il en existe actuellement 248 à Kyoto.

Les Geishas : une tradition qui perdure.
Bien que vivement critiqué, le film de Rob Marshall : Mémoire d’une Geisha met au goût du jour cette spécificité japonaise.

Des "Personnes de l’Art" qui louent leur talents.
Dès leur enfance, les "maiko" (apprenties) sont regroupées dans des "Okiya" (maison de Geishas) et y apprennent les arts traditionnels japonais.

Elles deviennent ensuite de fastueuses et coûteuses hôtesses dont les chants et danses accompagnent finement un banquet ou une réunion. Les geisha maîtrisent aussi l’arrangement floral, la calligraphie, la comédie et savent tenir une conversation dîte plaisante.

Leur apparence complète ce statut "d'art vivant": les geisha portent de somptueux kimonos colorés et se coiffent suivant la tradition, souvent à l'aide de perruques. Leur maquillage symbolise la pureté et la finesse: blancheur du visage, contour des lèvres.

Des femmes du XXe siècle.
Les geisha ne vivent pas recluses: elles lisent les journaux et regardent la télévision. Bien qu’elles ne puissent se marier, elles sont maîtresses de leur sexualité.

Le cliché de la prostituée.
Les geishas sont souvent percues comme des prostituées de luxe par les occidentaux. Cet amalgame est né de leur regroupement dans les "quartiers de plaisirs" au XVIIIe siècle suite à une loi réglementant la profession. Certaines d'entre elles quittèrent ces quartiers pour fonder des écoles, garantes de la tradition(Kyoto, Edo), les autres devinrent de simples courtisanes.

Aujourd'hui, certaines prostituées se font appeler "makura geisha" (dame de l'oreiller) et continuent à entretenir ce cliché.